Depuis le 1er janvier 2023, l’étiquetage environnemental des emballages est entré en vigueur. Comme nous le savons tous, les emballages – qu’ils contiennent des denrées alimentaires ou non – doivent être traités correctement à la fin de leur utilisation. Les indications relatives à son élimination en tant que déchet sont présentes dans les informations figurant sur l’étiquette.
Depuis un certain temps, cette question fait l’objet d’une réflexion approfondie de la part des États membres de la Communauté européenne pour tenter de concilier les exigences économiques et environnementales. En 2004, une directive (mise en œuvre en Italie avec le décret législatif 152/2006) a demandé que des mesures appropriées soient prises pour fournir aux consommateurs les informations nécessaires à la collecte et à la valorisation des emballages. Aujourd’hui, le meilleur outil pour atteindre et informer le consommateur final reste l’étiquetage environnemental.
Un outil qui est entré en vigueur après un long processus. Le 26/09/2020, le décret législatif 116/2020 a été publié pour les fabricants d’emballages avec l’obligation de fournir toutes les informations permettant une réutilisation et un recyclage adéquats. Par la suite, le règlement convertissant le décret législatif 228/2021 a été publié au Journal officiel, fixant l’utilisation du nouvel étiquetage environnemental au 1er janvier 2023.
Le nouvel étiquetage environnemental
Pour identifier le packaging, les fabricants doivent donc obligatoirement indiquer les matériaux d’emballage conformément à ce qui a été établi dans la décision 97/129/CE (norme qui établit un système d’identification avec des codes alphanumériques pour les emballages), complété – si nécessaire – par ce qui est indiqué dans les normes UNI (en particulier : CEN/CR 14311:2002, UNI EN ISO 1043-1:2002, UNI EN ISO 11469).
Quelles sont les informations minimales qui doivent figurer sur les emballages ? Tout d’abord le type d’emballage, par exemple plateau, étiquette, bouteille ou flacon, suivi de l’identification du matériau avec le code alphanumérique. L’étiquetage environnemental comprend également une indication de la famille du matériau (acier, plastique, aluminium, papier ou verre) et les modalités de collecte, accompagnées de la mention : « Vérifiez la réglementation de votre commune ».
En plus des informations minimales, d’autres informations environnementales peuvent être associées. Par exemple, le symbole graphique de la collecte sélective, de la compostabilité ou de la recyclabilité. Dans ces cas, il convient de suivre toutes les références établies par les normes techniques des organismes de normalisation internationaux (ISO), mais aussi européens (CEN) et nationaux (par exemple UNI pour l’Italie, AFNOR pour la France et DIN pour l’Allemagne).
Emballages : les symboles les plus courants et leur signification
Il est essentiel de connaître les symboles les plus courants des emballages pour pouvoir les recycler correctement. Voici les symboles les plus couramment utilisés.
- Ne pas jeter le récipient dans l’environnement – Symbole établi par le DM 28/06/89 (abrogé), en vigueur uniquement pour les emballages alimentaires et facultatif.
- Matériau destiné à entrer en contact avec des denrées alimentaires – Symbole utilisé comme alternative à l’indication « destiné à entrer en contact avec des denrées alimentaires ».
- Les abréviations les plus courantes pour les matériaux sont : ACC pour fer blanc, PET pour polyéthylène téréphtalate, PP pour polypropylène, PE pour polyéthylène, PS pour polystyrène, PVC pour polychlorure de vinyle, PI pour polyacétates, PT pour polyextrudé et CA pour papier.
- Symboles de tri – Ils sont utilisés pour encourager le consommateur à trier les déchets en fonction du type de matériau.
- Cycle de Möbius – Il s’agit de la marque internationale pour les matériaux recyclables, utilisée pour indiquer que l’emballage est recyclable.
- CONAI – Consorzio Nazionale Imballaggi (Consortium national de l’emballage) – Cette marque indique toutes les entreprises qui produisent ou utilisent des emballages et qui sont membres d’un consortium créé pour la récupération et le recyclage des matériaux d’emballage.
- COMIECO – Consortium national pour la récupération et le recyclage des emballages à base de cellulose – Cette marque indique les producteurs et les importateurs d’emballages à base de cellulose qui font partie du consortium de la chaîne d’approvisionnement du CONAI.
- COREPLA – Consortium national pour la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets d’emballages plastiques – Il s’agit du consortium de la chaîne d’approvisionnement du CONAI créé pour organiser et gérer la collecte et le traitement des emballages plastiques.
- CIAL – Consorzio Imballaggi Alluminio (Consortium pour l’emballage de l’aluminium) – Consortium de la chaîne d’approvisionnement du CONAI pour garantir la récupération exacte des emballages en aluminium.
- Consorzio Nazionale Riciclo Imballaggi in Acciaio (Consortium national pour le recyclage des emballages en acier) – Consortium de la chaîne d’approvisionnement du CONAI auquel appartiennent les producteurs de conteneurs en acier.
- Co.Re.Ve. – Consortium national de la chaîne d’approvisionnement du CONAI pour la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets d’emballages en verre.